Bonjour !

Une amie d'enfance devenue partenaire d'affaires m'a dit récemment: "Quand on était petite, tu dessinais tout le temps!" J'ai aussi eu la chance d'avoir un père artiste qui m'a montré, entre autres, mes premières bases en dessins, en peinture et en créativité. À l'adolescence, suite à un épisode d'intimidation et de perte de confiance en moi, j'ai simplement cessé de dessiner. Mais, c'est aussi à l'adolescence que j'ai découvert mon intérêt vers l'humain en m'impliquant dans les activités parascolaires. 

 

Au début de l'âge adulte, je redécouvre les arts comme passe-temps et aussi comme moyen d'expression salvateur. J'y entends aussi le terme "art-thérapie" pour la première fois. Je navigue dans ma jeune vingtaine à la quête de sens et du qui suis-je, tout en faisant de mon mieux dans le monde professionnel. À 24 ans, en peine d'amour et avec un emploi qui ne correspond pas vraiment à mes valeurs, je ressens le besoin de me réaliser. Je me lance dans l'aventure d'un voyage humanitaire au Nicaragua avec Québec Sans-Frontière. C'est sur le somment d'une montage, après plusieurs heures de marche,  assise à côté d'un pétroglyphe en forme de spiral (une gravure dans la pierre) que je prends la décision d'oser réaliser mes rêves. À mon retour, je quitte donc mon emploi et je retourne aux études. Un premier certificat en création littéraire qui s'est poursuivi par un baccalauréat par cumule. En parallèle, je travaillais dans un organisme communautaire qui correspondait davantage à mes valeurs. 

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À travers ses années, d'étude et de travail en tant qu'intervenante, j'ai approfondi mes connaissances en art et en relation humaine. Mon travail et mes relations m'apportaient une certaine satisfaction et un certain confort. Le travail étant devenu à temps plein, j'ai mis mes ambitions d'étude de côté. 

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La maladie a frappé, mon père, mon mentor artistique. Sous le choc, j'ai réalisé une seconde fois l'importance de réaliser ses rêves. En conciliant, les visites à son chevet, les études et mon deuil, j'ai terminé mon bac et j'ai poursuivi au certificat de deuxième cycle en art-thérapie. 

 

En 2020, j'obtiens enfin mon diplôme en art-thérapie. Puis en février de la même année j'enregistre S-sens de vie au registre des entreprises du Québec. Mon objectif était d'être travailleur autonome à temps plein en septembre 2020. Le projet a été ralenti par la pandémie de la Covid -19. J'ai donc  coordonné une démarche en développement social pendant plus de 4 ans tout en offrant mes services à temps partiel dans des organismes. 

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En 2024, le souhait d'être praticienne en art-thérapie se fait sentir de plus belle. Je décide donc de faire le grand saut vers l'entrepreneuriat. Avec l'expérience accumulée avec mes quatre années en développement des communautés. Je me permets d'ajouter une offre de service supplémentaire en tant qu'agente de changement. 

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Je suis donc heureuse de mon cheminement et de faire ce que j'aime le plus. Être en relation avec des humains par des activités de ressourcement et de réflexion, par le jeu ou par les arts.